Passages, film argentique 35mm, impression numérique 35 cm x 23 cm, New York, Guillaume Légaré, 2020.
Passages, collage numérique,40,64 × 22,86 cm, impression sur papier archives, Guillaume Légaré, 2017.
Sans titre (fantômes), film argentique 35mm, impression numérique 35 cm x 23 cm, Banff Arts Center, Alberta, Canada, Guillaume Légaré, 2013.
Sans titre (slit photography), film argentique 35mm, impression numérique sur papier archives, 80 x 12 cm, New York, Guillaume Légaré, 2019.
Passages, photographie & impression numérique 35 cm x 23 cm, Flushing Meadows-Corona Park, site de l’exposition Universelle de New York (1939-1940), Guillaume Légaré, 2020.
BIO
Guillaume Légaré est un artiste et enseignant né au Québec en 1976. Il a exposé notamment à The Wassaic Project (NY), à Curious Matter (Jersey City), au MétiveMuseum (NY), au Salon Jeune Création (Paris) et à la Biennale Internationale de Québec (Canada). Il a également été bénéficiaire de résidences et bourses, dont le Banff Art Center (Canada), le CAMAC Art Center (France), Signal Fire Arts (Oregon, USA), le Fire Island Pines Arts Program (NY), entre autres. Il a obtenu son Master de l'Université Paris I- La Sorbonne en 2009 et son Baccalauréat de l'Université Laval, Québec, Canada, en 2006. Il travaille et vit à Granville, France.
Un grand merci à Xavier Jaglin, Lia Zaaloff, Paryse Martin, The Work Office, Curious Matter, The Banff Centre, Signal Fire Arts, The Wassaic Project, La Métive, Bain Connective, The Bronx Museum, Fire Island Pines Project, Festival Grandeur Nature, Conseil des Arts et des Lettres du Québec, et à mes amis.
DÉMARCHE
Je réalise des œuvres photographiques et in situ qui questionnent les dimensions temporelles et mémorielles des espaces. Mon travail explore différentes manières d’approcher le tangible et l’invisible, au sein de lieux naturels ou bâtis choisis pour leur charge historique ou culturelle.
Mes images ouvrent sur des territoires imaginaires, traversés de présences humaines ou d’objets en mouvement, où l’expression artistique devient un reflet du passé. Ma pratique s’attache à la notion de ligne temporelle, de transition et de passage. Je m’intéresse à la mémoire des lieux et à la résurgence du passé dans le présent. Par la photographie, je cherche à raconter un espace, à révéler ce balancier constant entre ce qui a été et ce qui est. L’impossibilité du retour dans le temps se transforme alors en problématique artistique centrale.
En reformulant la réalité au présent à travers mes images, je compose des séries qui produisent des hypothèses visuelles, où passé et présent se croisent dans un même mouvement.